14/09/2010

périphérique mais fort









juste en frontière de ville,
ici commence la banlieue, finit Paris, et l'inverse
c'est une invitation au regard que nous lançons.
une intervention poétique, collective et éphémère...
pointez le bout de votre nez à quinze heures
rue Lambeaux dans le vingtième à Paris, on y sera

bien à vous

23/06/2010

périphérique, mais fort

periphérique, mais fort from zuper! on Vimeo.



Entre les ateliers pour enfants, nous travaillons, nous aussi, à rendre visible et audible la poésie qui émane de la rue Lambeau. Ce petit film est un premier essai, un préambule à l'installation du texte dans sa totalité, in situ. Il donne une idée du lieu, de son ambiance si particulière et pose les premières thématiques de notre travail. Le pont, les objets survivants, la ville déployée plutôt que cercle fermé, le pas de côté, ouverture sur autre chose.

crédit musique : TORTOISE

17/06/2010

16/06/2010

écrire écrire écrire






































Tout le monde n'a pas les mêmes choses à dire, pas de la même façon, pas à la même personne. Les dos des cartes postales se remplissent donc à des rythmes différents, certains en ont bientôt rédiger quatre tandis que d'autres s'appliquent sur l'unique et seule carte de leur choix. Les destinataires sont parfois secrets, et lorsqu'un enfant veut déroger à la règle, envoyer sa carte un peu plus loin que le vingtième arrondissement - en Algérie par exemple - il prend soin "d'écrire à l'envers', "de droite à gauche, pour qu'on la lise là bas". Y aurait-on pensé ?

09/06/2010

des images à l'encre


























Les images des promenades étaient maintenant étalées sur la table, il fallait piocher. Celles qu'ils avaient faites, celles faites par les autres mais qui les inspiraient. Tremper ensuite son pinceau dans un pot d'encre, sans trop mélanger les couleurs, et créer une nouvelle image, liée à la première par un fil assez flou, ou très clair, c'est selon. Ces images serviraient à fabriquer une série de cartes postales du quartier plus ou moins abstraites.

26/05/2010

chacun son tour














































































Nous avons traversé une rue, sommes restées tout près de la cité Python, théâtre de notre première rencontre avec les enfants Multicolors. Nous avons posé nos valises à l'association Môm' Ganne, nomades les valises, cela va sans dire ! Nous avons débuté un nouveau cycle d'ateliers sur le même principe ou presque. A notre rencontre, nous avons regardé ensemble une sacrée collection de cartes postales de Paris. Oh surprise ! Aucune image du vingtième arrondissement ! Après avoir discuté longuement de ce que pouvait être une carte postale et transmis aux enfants notre vision de ce petit objet, nous avons décidé d'en fabriquer une série autour du quartier. Les enfants nous ont promenées dans les environs, un peu plus proche cette fois de la Porte de Bagnolet. Chacun d'entre eux était muni d'une petite pochette à cartes. Les cartes servaient à signaler un endroit, une vue, un objet qui avaient retenu leur attention. Ils y faisaient aussi des croquis, y glissaient un brin d'herbe, un bout de papier et prenaient des photographies. Nos nouveaux petits guides ont encore fait changé notre regard sur le quartier. Curieuses de ce qu'ils allaient bien pouvoir inventer, nous avons fait développer les images et les leur ont apporté la semaine suivante.

14/04/2010

de leurs histoires, un poème-livre


























































































Pas question de rester bras croisés. leurs divagations ont inspiré les nôtres. une en particulier :
celle d'un cochonnet maboule, qui file la course jusqu'au pont, se jouant des sons que font les mots quand ils se cognent sur les barreaux.
Il y a toujours un bout de bitume cabossé pour faire dérailler l'histoire, et c'est heureux !
Le livre découpé met un point d'exclamation aux ateliers avec les enfants "multicolors"
de la Cité Pyhton Duvernois.

À venir, l'exposition de leurs propres ouvrages. Tout début juillet.

on le fait ce livre?















13/04/2010

on découpe, on colle



















































Après avoir réfléchi ensemble aux formats, aux papiers, aux couleurs, on s'y est mis ! Rien de tel que d'étaler tout sur les tables et d'y aller d'bon coeur. Les livres sont nés comme ça d'un coup, de leurs petites mains agiles, sans qu'on les voit venir. Des objets précieux et intuitifs, dont la forme collait ( c'était le jeu...) parfaitement au fond. Le coeur de notre surprenante maison d'édition a battu bien vite bien fort et en deux heures naissait la vraie première collection d'ouvrages....

07/04/2010

on écrit, on dessine, on discute








































































Après avoir choisi leurs
photos fortes et les avoir replacées sur la carte, chaque groupe se lançait dans la rédaction d'un texte répondant à une contrainte littéraire spécifique. Certains s'attelaient à écrire une forme principalement dialoguée, d'autres un poème, d'autres un conte ou encore un texte officiel. Les derniers se chargeant d'imaginer une série de trois histoires courtes dont le contenu serait peu à peu déformé par le bouche à oreille.
Chaque histoire donnait lieu à débat et à discussion, tant le choix des personnages, de la narration et du vocabulaire se devait d'être collectif.
Comme il avait été décidé que les objets livres auraient des images et que certains enfants se montraient particulièrement agiles au coup d'crayon, illustrations et autres croquis voyaient le jour pendant qu'on écrivait.

18/03/2010

Détour rue Lambeau















































Pour cette résidence nous souhaitions travailler avec des habitants du quartier, qui pratiquent ces rues, ont un point de vue sur elles, des sensations, des idées, un "passif". Nous avons donc proposé aux enfants "Multicolors" de la Cité Python Duvernois une sorte de promenade réciproque, juste à côté de chez eux, dans cette rue Lambeau qu'ils appellent "pipi". Elle fait le lien entre Paris et sa banlieue et, par un pont qui enjambe le périphérique, mène aux Puces de Montreuil. Munis de carnets d'explorateurs, d'un appareil photo et d'une boîte à son, ils devaient s'attacher à des détails, relever des choses auxquelles ils ne s'intéressent pas habituellement. Ils établissaient ainsi une petite liste, autant de points de départ à partir desquels ils broderaient leurs histoires.

10/03/2010

les mots du début




































Le premier atelier avec les enfants "multicolors"fut l'occasion rêvée de construire
nos/leurs propres définitions de quelques mots choisis sur le volet et déjà bien colorés:
rumeur, bouche à oreille, mythologie, conte, dialogue...

Nous avons eu le droit à quelques perles des apprentis étymologistes, dont nous garderons
le gourmand secret !

08/03/2010

07/03/2010

premier geste















































De nos premières promenades, nous rapportions des images, en vrac et sur le vif. L'envie d'en fabriquer des cartes postales nous est venue très vite. Non seulement cela nous permettait d'associer facilement la photographie et le texte, mais cela nous invitait à explorer une littérature de l'instant. Des cartes qui seraient postées d'ici pour là. Très près. A la place d'un coup de téléphone, comme on enverrait un texto. Des post-cards du quotidien, venant grattouiller le cliché touristique, post-cards là où on ne les attendrait pas forcément et qui seraient un geste ; notre premier geste sur ce territoire.